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Chapitre XIII : LA COMPOSITION En Kotava, la composition est un procédé couramment employé. Toutefois, il est soumis à quelques principes limitatifs. A : La composition simple Cette composition unit deux substantifs entre eux. Elle obéit aux principes suivants : - chacun des substantifs conserve sa forme propre. Toutefois, si le caractérisant commence par une voyelle et le caractérisé se termine par un « -a » final, cette dernière lettre tombe - le caractérisé précèdera le caractérisant - le caractérisé doit être singulier - le nouveau substantif ainsi formé est du genre du caractérisant - les substantifs susceptibles de se composer doivent avoir entre eux un rapport transitif (préposition « va »), génitif de possession (préposition « ke »), de destination (préposition « tori ») ou de but (préposition « ta »). Ex : winkawidava = widava ke winka (ville de province) tieiaxe = iaxe va tie (usine à gaz) fadxabilaga = bilaga tori fadxa (tasse à café) suterabruxa = bruxa ta sutera (plume pour écrire)
B : La composition-fusion On appelle ainsi la composition qui permet de fusionner ensemble en un même mot un substantif et son épithète. Cette composition-fusion est régie par les règles suivantes : - l’épithète doit être unique - l’épithète précèdera le substantif fusionné - l’épithète se fusionne à la forme radicale (à la forme entière s’il s’agit d’un adjectif verbal) Ex : pulodavertuma = pulodafa vertuma (régime parlementaire) bemaneva = bemafa neva (livre scolaire)
C : La composition à fonction adverbiale En Kotava, la composition est notamment beaucoup utilisée en fonction adverbiale, pour exprimer une temporalité ou pour exprimer une idée de progressivité principalement. 1) La composition adverbiale temporelle A la manière des séries adverbiales, il est possible d’adverbialiser ensemble un adjectif-composant (démonstratif, collectif, indéfini, etc.) et un substantif à idée temporelle, dès lors que l’expression temporelle normale serait introduite par la préposition « ba » (à), « bak » (pendant) ou « remi ». Les principaux substantifs concernés sont :
ainsi que leurs dérivés en « -cek ». Ex : kotbartivon = ba kot bartiv (toutes les heures) kotgazdon = ba kota gazda (tous les matins) betsareon = bak bete sare (de tous temps, à n’importe quelle époque) batoulon = ba bata oula se (en ces instants) mekgemelton = ba mek gemelt (à aucun moment)
2) La composition adverbiale de progressivité Nous l’avons déjà rencontrée à plusieurs reprises dans les chapitres précédents. Elle exprime qu’une action est progressive et répétitive. Elle utilise le redoublement d’un mot. Le premier terme est à l’état radical, tandis que le second est affecté par les suffixes (notamment adverbial). Ex : barbaron (trois par trois) abicabicon (petit à petit) kalikalion (à grand pas) tuveltuvelon (de porte en porte)
Chapitre XIV : L’ORDRE DES MOTS En Kotava, il n’existe aucun ordre strict des mots, sauf quelques cas particuliers que nous avons vus au travers des chapitres précédents. Néanmoins, on peut dégager quelques tendances générales : - l’adjectif épithète précède le substantif ou le pronom qu’il qualifie - le sujet précède le verbe - une préposition précède (obligatoirement) le mot qu’elle introduit - un adverbe précède le mot auquel il se rapporte - les compléments pronominaux précèdent généralement le verbe. |
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