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Chapitre XI : L’INTERROGATION En Kotava, l’interrogation peut se faire de deux manières : - par l’inversion du verbe et de son sujet, avec une légère inflexion de la voix. Ex : pitir in ? (viendra t-il ?) va Paris ok London aldualbá jin ? (est-ce que je préfère Paris ou Londres ?) - par l’intermédiaire de la particule interrogative invariable « kas ? » (est-ce que ?) Ex : kas in pitir ? (est-ce qu’il viendra ?) va Paris ok London kas jin aldualbá ? (est-ce que je préfère Paris ou Londres ?)
Chapitre XII : LA DÉMONSTRATIVITÉ AFFIRMATIVE En Kotava, il existe une règle, dite de la démonstrativité affirmative, permettant d’affirmer, sans avoir recours à une construction syntaxique traditionnelle avec proposition verbale. Cependant, cette règle a des effets et des limites très précises. A : L’affirmation post-interrogative ou post-affirmative Cette possibilité, sans intervention verbale, consiste en réponses à des questions ou des affirmations. Ex : — Do in estutul ? — Me. (— Tu mangeras avec lui ? — Non.) — Tokkane piyir in ? — Kan direm. (— Comment est-il venu ? — En voiture.)
B : L’affirmation attributive En Kotava, les attributs sont introduits par des verbes d’état, principalement « TI » (être). Cependant, par la règle de la démonstrativité attributive, il est possible d’omettre le verbe « TI ». Mais ceci n’est valable qu’au seul temps présent, pour énoncer des généralités. Ex : sin tid gruf (ils sont intelligents) ou simplement « sin gruf » inya tir listafa (elle est jolie) ou simplement « inya listafa »
C : L’affirmation déterminative impersonnelle Même si ces constructions sont peu usitées, il est possible d’exprimer des propositions impersonnelles introduites par un déterminatif et la conjonction « da » (que). Le sujet impersonnel qui est sous-entendu est « batcoba ». Aussi, le déterminatif sera-t-il obligatoirement euphonisé avec un « -a » Ex : il est important qu’il pleuve = zolonafa da luvar (pour batcoba tir zolonafa da luvar ) il est courant de dire autre chose = giltafa da arcoba zo kalir (pour batcoba tir giltafa da arcoba zo kalir )
D : La démonstrativité dite absolue En Kotava, celle-ci se rend en principe par l’emploi aux troisièmes personnes du verbe « TI » (être). Mais il est également possible d’omettre le verbe « TI ». Ainsi, un déterminatif, un substantif ou un pronom seul se traduit fréquemment par « c’est, ce sont …». Précisons toutefois que s’il s’agit d’un déterminatif, celui-ci soit être euphonisé avec un « -a », car reprenant en sous-entendu « batcoba ». Ex : c’est beau = batcoba tir listafa ou = tir listafa ou = listafa ce sont eux = tid sin ou = sin c’est elle qui vient = tir inya pisa ou = inya pisa |
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