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Chapitre VIII : LES CONJONCTIONS En Kotava, il existe un assez grand nombre de conjonctions. Celles-ci introduisent des subordonnées conjonctives. Il existe deux sortes de conjonctions : les conjonctions simples et celles où intervient « da » (que) ou « dam » (que, comparatif). Par ailleurs, il existe une catégorie particulière constituée par les conjonctions de liaison, lesquelles fonctionnent de façon un peu particulière. A : Les conjonctions autres que de liaison
B : Les conjonctions de liaison Il existe en Kotava six conjonctions de liaison :
Les formes conjonctives simples (is, ok, ik, mei, vols, az) s’emploient dans une liaison simple, appartenant à une même proposition. Ex : va atela is ilt yo sin estud (ils mangent de la viande et des fruits) va Paris vols London in albar (il aime Paris mais pas Londres) Les formes en « -e » (ise, oke, ike, meie, volse, aze) s’emploient en dehors d’énumérations précises et servent à lier des propositions. Ex : karvol estur ise ulir (le chat mange et boit) va Paris in albar volse va London akler (il aime Paris mais déteste Londres) Les formes en « -u » (isu, oku, iku, meiu, volsu, azu) sont dites « distributives ». Dans une proposition simple, lorsque les divers termes sont accompagnés chacun des mêmes déterminatifs, elles permettent d’éviter de répéter et de « distribuer » lesdits déterminatifs. Ainsi les déterminatifs qualifiant le premier terme s’appliqueront également aux termes suivants reliés par une conjonction en « -u ». Ex : listaf batakaf karvol isu vakol isu okol estud (le beau chat blanc, le beau chien blanc et le beau cheval blanc mangent) Les déterminatifs « listaf » (beau) et « batakaf » (blanc) s’appliquent aux 3 substantifs reliés. fentafa atela meiu kabayxa me tid kiewafa (ni la viande froide ni le poisson froid ne sont bons)
La conjonction « is » est employée pour indiquer une notion additive stricte. Ex : va atela is ilt yo estutur (ils mangera la viande et les fruits) La conjonction « ok » est employée pour indiquer une notion alternative stricte. Ex : va atela ok ilt yo estutur (ils mangera la viande ou les fruits ; la viande ou les fruits, mais pas les deux) La conjonction « ik » est employée pour indiquer une incertitude entre addition et alternative. D’une certaine manière cette conjonction-ci reflète les deux précédentes simultanément. Ex : va atela ik ilt yo estutur (ils mangera la viande et /ou les fruits ; peut être la viande, peut être les fruits, voire les deux) La conjonction « vols » est employée pour indiquer une opposition absolue sans alternative. Ex : va atela vols ilt yo estutur (ils mangera la viande mais pas de fruits ; la viande et uniquement la viande, à l’exclusion absolue des fruits) La conjonction « mei » est employée pour indiquer une exclusion de l’ensemble des termes. Idée négative. Ex : va atela mei ilt yo me estutur (ils ne mangera ni la viande ni les fruits) La conjonction « az » est employée pour indiquer une succession. Ex : va atela az ilt yo estutur (ils mangera la viande puis les fruits ; la viande en premier et les fruits ensuite)
En Kotava, les conjonctions de liaison doivent être employées autant de fois qu’il y a de liaisons. Ex : karvol is vakol is okol estud (le chat, le chien et le cheval mangent) karvol estur aze ulir aze keniber (le chat mange puis boit puis dort)
Les conjonctions de liaison employées au sein de prédicats sujets ont une influence sur l’accord en nombre (singulier ou pluriel) s’il la proposition comporte un verbe conjugué. La règle est la suivante : az, ik, is et mei --> Accord au pluriel ok, vols --> Accord au singulier |
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